Locomotive à vapeur bavaroise série D VI de la Königlech Bayerischen Staats-Eisenbahnen. Époque I.

Entraînement par deux essieux. Moteur avec volant d'inertie. Interface selon PluX16 pour l'nstallation d' un décodeur numérique. Boîtier d'attelage selon NEM 362 et mécanisme à coulisse pour attelage court. Deux feux avant à DEL inversés en fonction du sens de marche.
Reconstitution de la commande Stephenson. Beaucoup de pièces enfichables rapportées.

Modèles réels: Les locomotives de type D VI étaient des locomotives à vapeur saturée des Chemins de fer royaux bavarois. Maffei livra entre 1880 et 1883 les 30 premières locomotives. Krauss livra 23 locomotives supplémentaires jusqu'en 1894. Pour la première fois dans l'histoire des locomotives bavaroises, des tabliers et des freins à vide de type Hardy furent utilisés sur ces locomotives. Plusieurs exemplaires étaient équipés de passerelles. La disposition des sablières sous le tablier, entre les essieux couplés, était particulière. Les 44 premières locomotives n'étaient pas dotées de caisses à eau latérales L'eau était stockée dans une réserve montée sur le châssis, le charbon dans la cabine de conduite. Les neuf dernières locomotives possédaient, quant à elles, des caisses à eau de petite taille sur les deux côtés de la cabine de conduite. De la sorte, la réserve d'eau passa de 1,8 à 2.3 m² et la réserve de charbon passa, elle, de 0,5 à 0,8 t. Dans les années 1920, plusieurs locomotives D VI furent exploitées dans le Palatinat comme locomotives de ponts de bateaux à Spire et Maximiliansau. En 1925, la DRG repris encore 26 véhicules dans la série 98.75, dont cinq avec des réservoirs latéraux. Elles furent radiées progressivement jusqu'à la fin des années 20 et, en partie, revendues comme locomotives d'usine. L'ancienne locomotive numéro 83 « Berg » (DRG 98 7508) ne fut finalement plus qu'exploitée dans une usine de tourbe à Raubling, en Haute-Bavière, et fut abandonnée en 1964. Cette locomotive fit de temps à autres des apparitions dans des films, puis fut revendue à la DGEG et dispose aujourd'hui d'une place de choix dans le musée du chemin de fer de la DGEG à Neustadt (la route du vin).